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Et de deux ! Après avoir remporté la Classic Grand Besançon Doubs vendredi, Guillaume Martin-Guyonnet (Groupama – FDJ) s’est offert son deuxième succès en deux jours ce samedi 19 avril sur le Tour du Jura !

Vainqueur en solitaire la veille, le Normand a cette fois dû batailler au sprint pour se défaire de Clément Berthet (Decathlon AG2R La Mondiale Team), 2e au sommet du Mont Poupet sur les hauteurs de Salins-les-Bains.

Le régional de l'étape Clément Berthet fut le premier à attaquer dans le final à trois kilomètres de l’arrivée, avant de finalement devoir céder dans le dernier kilomètre.
L'Espagnol José Manuel Diaz (Burgos Burpellet BH), 2e de la Classic Grand Besançon Doubs, complète le podium devant un public venu en nombre, sous un ciel de carte postale.

Guillaume Martin-Guyonnet confirme que les routes jurassiennes lui réussissent, lui qui avait déjà terminé deux fois troisième en 2023 et 2024.

Il succède au palmarès à David Gaudu.

Grâce à cette victoire, la onzième de sa carrière, il prend la tête de la Coupe de France FDJ.

Guillaume Martin-Guyonnet (Groupama - FDJ), vainqueur du Tour du Jura :

« On arrive à enchaîner grâce à un collectif solide. À titre personnel, mais aussi collectif, ça fait du bien. Aujourd’hui, je n’avais pas des jambes de folie au départ, mais j’avais à coeur de tenter.
C’est ma troisième édition, je commence à bien connaître l’arrivée. Les années précédentes, j’avais toujours attaqué au mauvais moment. En 2022 face à Thibaut Pinot, j’avais trop attendu. La 2e fois, j’avais lancé trop tôt. Cette année, c’était le bon timing, ça s'est joué un peu au bluff. Si je n’avais pas gagné hier, je n'aurais gagné aujourd’hui. Le petit gain de confiance a fait une vraie différence. »

Clément Berthet (Decathlon AG2R La Mondiale Team), 2e :

« Je me sentais plutôt bien aujourd’hui. Je suis bien sûr un peu déçu, mais j’ai nettement moins de regrets qu’hier. Ça s’est joué à la pédale cette fois. J’aurais peut-être pu jouer autrement dans le final, mais Guillaume était vraiment très fort. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire.
Je connais bien la bosse, je savais que si je basculais dans la petite descente devant, souvent derrière ça se regarde un peu. Malheureusement Guillaume a réussi à me rejoindre à ce moment-là. »

 Céline COMBIER - YP Médias